Question/Réponse 17 : musculation et entraînement jusqu’à l’échec

Dans cette série « Question/Réponse », je réponds dans chaque article à une ou plusieurs questions traitant d’un même thème. Parmi les questions que l’on me pose sur mon blog, par e-mail ou encore lors de séances de coaching, je choisis des questions qui me semblent intéressantes mais également celles qui reviennent fréquemment.
Cette série d’articles me permet d’apporter des réponses claires et complètes à des questions qui me sont posées, et également de partager mes réponses au travers de ces articles, de façon à en faire profiter d’autres personnes pouvant se poser les mêmes questions.

La question qui m’a été posée

« J’apprécie de forcer et de me défouler lors de mes entraînements, mais est-il réellement indispensable de s’entraîner jusqu’à l’échec pour progresser en musculation ?
Peut-on obtenir des résultats sans « forcer à fond » ? Comment choisir l’intensité de son entraînement ? »

Entraînement à l'échec

Ma réponse

Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, il n’est pas obligatoire de s’entraîner jusqu’à l’échec pour progresser en musculation, aussi bien pour prendre du muscle que pour gagner de la force. Dans certains cas l’entraînement à l’échec peut même devenir un frein à la progression.
Si vous appréciez de forcer « à fond » lors de vos séries, vous pouvez éventuellement le faire une fois de temps en temps. Il faut simplement veiller à le faire de façon intelligente, au bon moment, à la bonne fréquence, sur les bons exercices, etc. Dans tous les cas, il arrivera forcément que vous ayez à beaucoup forcer lors de certains entraînements, même si vous utilisez une façon de progresser linéaire, en cycle, etc.

Comme souvent en matière de sport et d’entraînement, il est possible de progresser de plusieurs façons. Certaines personnes peuvent donc obtenir de bons résultats en ayant des entraînements très différents. Mais de façon générale je pense quand même que pour la plupart des gens, il est préférable de ne pas s’entraîner jusqu’à l’échec trop souvent. L’échec ne doit pas devenir un objectif à atteindre à chaque séance, chaque série, etc.

L’intensité de l’entraînement doit être adaptée et personnalisée en fonction de plusieurs facteurs : objectif, niveau du pratiquant, nombre d’entraînements par semaine, sommeil et alimentation, métier (physique et/ou stressant), etc.
Lorsque l’on parle d’entraînement à l’échec, d’intensité de l’entraînement, etc, il faut également parler de récupération. En effet, l’entraînement à l’échec engendre une fatigue musculaire et nerveuse importante (c’est d’autant plus valable avec les exercices polyarticulaires). La récupération devient donc un paramètre déterminant dont il faut tenir compte.
De façon simplifiée, vous pouvez vous entraîner aussi fréquemment et intensément que votre récupération vous le permet.

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